| Ame D'Enfant: Fantaisie sérieuse pour s'amuser Contributor(s): Vatimbella, Alexandre (Author) |
|
 |
ISBN: 1511799412 ISBN-13: 9781511799416 Publisher: Createspace Independent Publishing Platform OUR PRICE: $6.65 Product Type: Paperback Language: French Published: April 2015 |
| Additional Information |
| BISAC Categories: - Fiction |
| Physical Information: 0.33" H x 5.98" W x 9.02" (0.48 lbs) 156 pages |
| Descriptions, Reviews, Etc. |
| Publisher Description: Bonjour, mon nom est... Oh, et puis non. Vous dire comment je m'appelle n'a en fait pas la moindre importance. C'est vrai, cher ami - permettez-moi de vous appeler ainsi, vous qui allez m'accompagnez dans cette aventure - l'histoire que je vais vous conter ici aurait pu arriver tout le monde. A vous qui en entreprenez la lecture ou celui qui n'en entendra jamais parler. La seule raison pour laquelle c'est moi qui vous la raconte, c'est que c'est moi qu'elle est arriv e. Voici donc mon histoire. Tout a commenc un jour o je m'arr tai pour regarder le ciel. Ah, j'allais oublier de vous dire, je suis journaliste. Pas de ceux qui font le tour du monde toutes les semaines - bien que cela ne m'aurait pas d plu de parcourir la plan te dans tous les sens pour y d couvrir des tas de choses int ressantes - mais un journaliste en costume cravate dont les articles s rieux paraissent dans un journal s rieux pour des gens s rieux qui veulent avoir des informations s rieuses afin de devenir des personnes encore plus importantes qu'elles ne le sont. Or donc, disais-je, tout a commenc un jour o je m'arr tai pour regarder le ciel. Un jour de printemps banal comme je les aime, ni plus beau, ni plus pluvieux qu'un autre. Il n'avait vraiment rien de particulier. Si ce n'est, peut- tre, ce l ger souffle d licieusement ti de d'une brise langoureuse qui poussait paresseusement quelques nuages pars marquetant l'azur avec d licatesse. Un de ces jours o une douceur r jouissante vous embrasse de sa s r nit rassurante. Un de ces jours o rien d'extraordinaire ni d'exceptionnel ne peut vous arriver. C'est, en tout cas, ce que je pensais car j' tais loin d'imaginer ce qui allait survenir. Apr s un rendez-vous important avec un industriel, un monsieur tr s s rieux et tr s important que j' tais venu interviewer pour mon enqu te minemment importante comme me le r p tait tous les matins mon r dacteur en chef tr s tr s s rieux, j'avais d cid de ne pas prendre de taxi pour rentrer directement au bureau mais de m'a rer un peu les m ninges en marchant aux alentours. Nonchalamment, je me mis cheminer dans les rues mornes aux couleurs sales de cette ville impersonnelle de banlieue, froide comme un iceberg. Soudain, en traversant une cit plant e de tours en b ton qui se disputaient la palme de la tristesse, je fis halte. En ce milieu d'apr s-midi, dans cet endroit d nu de la moindre once de po sie, je venais d'apercevoir entre deux immeubles le bleu du ciel d'une profondeur infinie. Je me mis le fixer et en admirer l'absolue beaut . Des frissons d' ternit me parcoururent de la t te aux pieds. Voil qu'alors un nuage sans g ne la silhouette arrondie d'une chaussette surmont e de deux petites oreilles en ar oles d cida de passer devant le roi soleil. Le man ge de ce petit effront , je ne sais pourquoi, excita mon imagination. J'aurais voulu tre confortablement install dans le moelleux de ses courbes, planant dans un halo ouat . J'aurais voulu que mon esprit, envelopp de cette qui tude si grisante, se mette vagabonder dans ces thers. M canisme singulier de la m moire, cette r verie me transporta vers mon enfance o , maintes fois, j' tais all m'asseoir sur un beau nuage floconneux, volant avec les divines f es, les animaux fabuleux et toutes les cr atures surnaturelles de l'univers. Et l , subitement, le d sir d'y retourner imm diatement me d mangeait. Mais, apr s toutes ces ann es d'oubli, je ne parvins pas en retrouver le mode d'emploi. Bien que je fusse quelque peu chagrin par mon impuissance, je me consolai en me disant que ce n' tait pas vident de monter sur un nuage, comme a, d s qu'on en a envie. Essayez et vous verrez. Seuls les anges, parait-il, poss dent cette chance. |