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L'Emigration européenne dans le nouveau-monde
Contributor(s): Lavollée, Charles-Hubert (Author)
ISBN: 1719414661     ISBN-13: 9781719414661
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $8.49  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: May 2018
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Additional Information
BISAC Categories:
- History | United States - 19th Century
Physical Information: 0.13" H x 6" W x 9" (0.21 lbs) 62 pages
Themes:
- Chronological Period - 19th Century
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
... Le gouvernement anglais favorise l' migration. Il n'en fut pas toujours ainsi. On trouve, dans le recueil de l'ancienne l gislation, des actes de 1719, de 1750, de 1782, qui prohibaient s v rement la sortie des ouvriers, ainsi que l'exportation des m tiers et des machines. Instruite par l'exemple de la France, que la grande migration d termin e par la r vocation de l' dit de Nantes avait fait d choir de sa sup riorit manufacturi re, l'Angleterre ne permettait pas ses habitants de porter au dehors leur industrie et leurs capitaux. Les id es modernes ne s'accommodaient plus de cette n gation arbitraire du droit d'aller et de venir. Toutefois, en restituant ses sujets la libert de leurs mouvements et la facult de s'expatrier sans esprit de retour, le gouvernement anglais ne c dait pas seulement l'influence du XIXe si cle, il s'inclinait devant un fait irr sistible, il levait une consigne chaque jour viol e, et, avec ce sens pratique qui l'a distingu de tout temps, il se mit imm diatement l'oeuvre pour tirer lui-m me parti de ce grand mouvement qu'il ne pouvait plus ma triser. Il reconnut que l' migration devait, en d finitive, tre avantageuse, 1 comme rem de au paup risme de la m tropole, 2 comme moyen de peuplement et de colonisation pour les possessions lointaines. Les paroisses, ob r es par l'accroissement de la taxe des pauvres, s'associ rent cette double pens e, et elles tablirent un fonds sp cial destin payer les frais de voyage des indigents. Des compagnies inspir es par un sentiment philanthropique se propos rent le m me but. Enfin de simples particuliers, des landlords, t moins de la mis re qui pesait sur leurs tenanciers, s'impos rent, l'exemple des paroisses, de grands sacrifices. L' migration devint ainsi une sorte d'institution nationale, patronn e par le gouvernement, encourag e par les sympathies publiques et par la sollicitude du l gislateur...