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Les Lions de mer: ou naufrage des chasseurs de veaux marins
Contributor(s): Dufauconpret, Auguste Jean (Translator), Ballin, G-Ph (Editor), Cooper, James Fenimore (Author)
ISBN: 1495984389     ISBN-13: 9781495984389
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $18.72  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: February 2014
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Additional Information
BISAC Categories:
- History | Native American
Physical Information: 0.33" H x 8.5" W x 11.02" (0.82 lbs) 154 pages
Themes:
- Ethnic Orientation - Native American
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
Extrait: Les Lions de mer, ou naufrage des chasseurs de veaux marins Il y a dans les moeurs am ricaines une certaine uniformit qu'on ne rencontre pas dans l'ancien monde. Ce que l'on peut appeler l'activit de la vie en Am rique, la rapidit et le bon march des relations, les habitudes presque nomades du pays, ont peu pr s effac toute empreinte des moeurs locales. Un observateur fera cependant quelque diff rence entre l'Am ricain de l'est et celui de l'ouest, entre l'homme du nord et celui du midi, le Yankee et l'habitant du centre des tats-Unis, le Bostonien, le Manhattanesien, et l'Am ricain de Philadelphie. Lorsqu'on songe cette multitude de races qui sont un m me peuple et au vaste continent qu'elles occupent, on s' tonne encore de l'esp ce de ressemblance de famille qui existe entre elles. Mais, malgr le caract re g n ral de la soci t am ricaine, il y a des exceptions cette uniformit que nous signalons ici, et, dans quelques parties des tats-Unis, on remarque non pas seulement des diff rences, mais une originalit de moeurs dont il est impossible de ne pas tre frapp . Les acteurs de l'histoire que nous allons raconter appartiennent l'un des cantons exceptionnels, et chappent ainsi ce type uniforme qui nivelle le reste de l'Am rique. Tandis que les comt s voisins ont peu pr s perdu leur caract re distinctif, Suffolk, l'un des trois qui embrassent toute l' tendue de Long-lsland et qui forment les plus anciens comt s de l' tat de New-York, n'a point chang : Suffolk est rest Suffolk. La population de ce comt descend des puritains anglais qui vinrent coloniser l'Am rique. Ajoutons que Suffolk n'a qu'un port de mer, quoiqu'il offre un d veloppement de c t s plus tendu que tout le reste de l' tat de New-York. Et ce port n'est pas un port de commerce g n ral, car on le voit rempli de vaisseaux baleiniers, et la p che a la baleine, ce dur et viril m tier, est la profession de ses habitants. Il est aussi n cessaire qu'un vaisseau baleinier ait de l'esprit de corps qu'un r giment ou un vaisseau de guerre. Or, cet, esprit existe dans tous les ports o l'on s'occupe sp cialement de la p che la baleine. Ainsi, vers l'ann e 1820, poque o commence cette histoire, il n'y avait pas Sag-Harbour, un individu vou cette profession, qui ne f t connu, non-seulement de tous ses compagnons de dangers, mais de toutes les femmes et de toutes les filles de l'endroit. Un port baleinier, qu'on nous permette cette expression, n'est rien sans une population baleini re, et New-York n'a r ussi que bien rarement dans des entreprises de p che la baleine, quoiqu'on se f t adress des ports baleiniers pour y chercher des officiers capables de commander ces exp ditions. Dans tout succ s il y a la partie morale, et lorsqu'une p che heureuse se fait sentir, qu'on souffre ce mot, dans toutes les fibres de l'int r t local il y a pour le hardi et intr pide harponneur, pour l'adversaire et le vainqueur des monstres marins de la popularit , de la gloire, de l'enthousiasme, et m me de doux sourires.