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Eve Effingham: ou l' Amerique
Contributor(s): Dufauconpret, Auguste Jean (Translator), Cooper, James Fenimore (Author)
ISBN: 1495997723     ISBN-13: 9781495997723
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $23.66  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: February 2014
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Additional Information
BISAC Categories:
- Literary Collections | American - General
Physical Information: 0.48" H x 8.5" W x 11" (1.20 lbs) 230 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
Extrait QUAND M. Effingham se fut d termin retourner en Am rique, il envoya ordre son g rant de mettre sa maison de New-York en tat de le recevoir. Il avait dessein d'y passer l'hiver, et d'aller sa maison de campagne quand le printemps ferait sentir sa douce influence. Une heure apr s avoir quitt le paquebot, ve se trouva donc la t te d'un des plus grands tablissements de la plus grande ville d'Am rique. Heureusement pour elle, son p re avait trop de jugement pour regarder une pouse ou une fille comme n' tant qu'une servante de premi re classe, et il jugea avec raison qu'il devait employer une partie de son revenu se procurer les services d'une femme que ses qualit s missent en tat de soulager une ma tresse de maison d'un fardeau si pesant. Il n' tait pas de ces gens qui, pour donner une de ces f tes pr tention, qui n'amusent personne et dans lesquelles la folie de l'un ne cherche qu' lutter contre l'ostentation de l'autre, d pensent une somme qui, sagement employ e, suffirait pour maintenir un syst me d'ordre dans une famille pendant tout le cours d'une ann e; qui y consacrent volontiers tous leurs moyens, et qui souffrent ensuite que leurs femmes et leurs filles reprennent ces occupations d gradantes auxquelles le beau sexe para t condamn en Am rique. Il pensait ce qui fait la base de la vie sociale, au lieu de rechercher ce qui ne sert qu' l'ostentation. M. Effingham avait assez de bon sens comme homme du monde, et de raison comme homme juste, pour permettre aux tres dont le bonheur d pendait de lui, de jouir quitablement avec lui des faveurs que la Providence lui avait accord es avec tant de lib ralit . En d'autres termes, il rendit deux personnes heureuses en payant g n reusement une femme de charge; d'abord sa fille, en la dispensant de soins qui n'entraient pas plus dans le cercle de ses devoirs, que celui de balayer le devant de la porte de la maison; et ensuite une femme respectable, qui fut charm e de trouver une si bonne place. Par ce moyen aussi simple que raisonnable, ve fut la t te d'une des maisons les plus tranquilles, les plus v ritablement l gantes, et les mieux ordonn es de toute l'Am rique, sans tre oblig e d'y consacrer plus de temps que celui qui tait n cessaire pour donner quelques ordres le matin, et pour examiner quelques comptes une fois par semaine.