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Lucie Hardinge
Contributor(s): Baptiste, Auguste Jean (Translator), Cooper, James Fenimore (Author)
ISBN: 149599810X     ISBN-13: 9781495998102
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $20.81  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: February 2014
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Additional Information
BISAC Categories:
- Literary Collections | American - General
Physical Information: 0.41" H x 8.5" W x 11.02" (1.01 lbs) 192 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
LA seconde partie de ces m moires demande peine quelques mots d'explication. On pourra trouver que dans quelques pages le d couragement du vieillard perce trop; mais, apr s soixante ans, il est rare que nous voyions en beau les choses de ce monde. Il s'y rencontre certaines allusions politiques, en tr s-petit nombre, mais faites dans un langage assez nergique, que les circonstances justifient pleinement, dans la pens e de l'auteur, quoiqu'il n'entende pas donner son opinion personnelle dans cet ouvrage, mais bien celle du personnage qu'il met en sc ne. Le syst me de non-paiement, par exemple, sera, suivant lui, de deux choses l'une: ou le signal d'une r volution terrible, ou le commencement d'un retour aux id es plus saines et aux principes plus justes qui dominaient parmi nous il y a trente ans. Au milieu du mal profond ment enracin qui d vore le corps social, il y a un sympt me favorable; c'est qu'il y a plus de loyaut , plus de franchise, aujourd'hui, dans la mani re dont on ose appr cier l' tat de la soci t aux tats-Unis. Ce droit, le plus cher de tous pour l'homme libre, n'a t reconquis qu'au prix de sacrifices p nibles et d'une r solution nergique. Que les plumes des crivains consciencieux ne nous fassent pas d faut, et l'on ne tardera pas reconna tre que la vie priv e doit tre invuln rable, tandis qu'on ne saurait trop poursuivre les vices publics. Pendant trop d'ann es, c'est le contraire qui a pr valu parmi nous, et l'on a vu la presse am ricaine se faire le v hicule de la calomnie la plus atroce envers les personnes, en m me temps qu'elle prodiguait les adulations les plus d go tantes la nation. C'est par suite de cet tat de choses que se sont produits quelques-uns des maux auxquels il est fait allusion dans cet ouvrage. Des r unions d'hommes, toutes born es, tout insignifiantes qu'elles puissent tre, en sont venues se consid rer comme portions int grantes d'une communaut qui ne se trompe jamais, et, par cons quent, se croire elles-m mes infaillibles. Ont-elles des dettes, c'est par le droit du plus fort qu'elles les paient, et elles appellent cela la libert politique; moyen tr s-commode pour ceux qui se croient tout permis. De New-York, le mal a d j gagn la Pensylvanie; il se r pandra, comme toute autre pid mie, dans tout le pays, et alors s'engagera une lutte redoutable entre le fripon et l'honn te homme. Avis aux honn tes gens. Il est esp rer qu'ils sont encore assez nombreux pour l'emporter. Ces quelques remarques sont pr sent es pour expliquer certaines opinions de M. Wallingford, qui lui ont t arrach es par les v nements du jour, au moment o il terminait cet ouvrage; remarques qui pourraient para tre d plac es, s'il n' tait pas entr dans son plan primitif de s' tendre, plus encore peut- tre qu'il ne l'a fait, sur les caract res dominants de l' tat social aux tats-Unis, o il a pass la plus grande partie de sa vie.