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La loi de Lynch
Contributor(s): Ballin, G. -. Ph. (Editor), Aimard, Gustave (Author)
ISBN: 1508538530     ISBN-13: 9781508538530
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $31.07  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: February 2015
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Additional Information
BISAC Categories:
- Literary Collections | European - French
Physical Information: 0.92" H x 5.98" W x 9.02" (1.33 lbs) 454 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
Origines: Durant l'intense p riode de contestations contre le r gime colonial qui pr c da la guerre d'ind pendance des tats-Unis, un certain Charles Lynch (1736-1796), patriote de l' tat de Virginie, d cida de r former la fa on dont la justice tait appliqu e dans sa r gion. Juge de paix, il instaura des proc s exp ditifs menant parfois des ex cutions sommaires l'encontre des d fenseurs de la couronne britannique. Il r unissait la cour, recrutait les jur s et pr sidait l'ex cution. Quand la cour devait ajourner, le prisonnier tait ex cut . La loi de Lynch se r pandit dans les territoires de l'Ouest am ricain et s'y d veloppa jusqu' l' tablissement et la consolidation de l' tat de droit. Lynch devint par la suite s nateur. Vers 1837, la loi de Lynch donna naissance au mot lynchage particuli rement en Nouvelle-Angleterre r f. n cessaire] o , en d pit des lois qui les prot geaient, des noirs furent poursuivis par des Comit s de vigilance, qui donneront naissance au Ku Klux Klan. Dans le Sud des tats-Unis, le m pris de r gles de proc dure consid r es comme favorables aux criminels est renforc par l'hostilit au gouvernement f d ral. Extrait; I Le Jacal Vers les trois heures du soir un cavalier rev tu du costume mexicain, suivait au galop les bords d'une rivi re perdue, affluent du Rio Gila, dont les capricieux m andres lui faisaient faire des d tours sans nombre. Cet homme, tout en ayant constamment la main sur ses armes et l'oeil au guet afin d' tre pr t tout v nement, excitait son cheval du geste et de la voix, comme s'il e t eu h te d'atteindre le but de son voyage. Le vent soufflait avec violence, la chaleur tait lourde, les cigales poussaient, sous les brins d'herbe qui les abritaient, leurs cris discordants; les oiseaux d crivaient lentement de longs cercles au plus haut des airs, en jetant par intervalle des notes aigu s; des nuages couleur de cuivre passaient incessamment sur le soleil dont les rayons blafards taient sans force, enfin, tout pr sageait un orage terrible. Le voyageur ne semblait rien voir; courb sur le cou de sa monture, les yeux ardemment fix s devant lui, il augmentait la rapidit de sa course sans tenir compte des larges gouttes de pluie qui tombaient d j , et des sourds roulements d'un tonnerre lointain qui commen aient se faire entendre. Cependant cet homme aurait pu facilement, s'il l'avait voulu, s'abriter sous l'ombrage touffu des arbres centenaires d'une for t vierge qu'il c toyait depuis plus d'une heure, et laisser passer le plus fort de l'ouragan; mais un grand int r t le poussait sans doute en avant, car, tout en acc l rant sa marche, il ne songeait m me pas ramener sur ses paules les plis de son zarap afin de se garantir de la pluie, et se contentait, chaque bouff e de vent qui passait en sifflant au-dessus de lui, de porter sa main son chapeau pour l'enfoncer sur sa t te, tout en r p tant d'une voix saccad e son cheval: - En avant en avant Cependant, la rivi re dont le voyageur suivait les bords se r tr cissait de plus en plus; un certain endroit, les rives taient obstru es par un fouillis d'arbres, de halliers et de lianes entrelac es qui en cachaient compl tement l'acc s. Arriv ce point, le voyageur s'arr ta. Il mit pied terre, inspecta avec soin les environs, prit son cheval par la bride et le conduisit dans un buisson touffu au milieu duquel il le cacha, en ayant soin, apr s lui avoir t le bossal afin qu'il p t pa tre sa guise, de l'attacher avec le la o au tronc d'un gros arbre. - Reste ici, Negro, lui dit-il, en le flattant l g rement de la main, ne hennis pas, l'ennemi est proche, bient t je serai de retour. L'intelligent animal semblait comprendre les paroles que lui adressait son ma tre, il allongeait vers lui sa t te fine qu'il frottait contre sa poitrine. - Bien, bien,