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Le drame de la jeunesse: Tome II
Contributor(s): Feval, Paul (Author)
ISBN: 1517679656     ISBN-13: 9781517679651
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $31.99  
Product Type: Paperback - Other Formats
Language: French
Published: October 2015
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Additional Information
BISAC Categories:
- Biography & Autobiography
Physical Information: 1.09" H x 5.98" W x 9.02" (1.57 lbs) 538 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
Paul F val est un crivain fran ais, n le 29 septembre 1816 Rennes et mort le 7 mars 1887 Paris 7e. Son oeuvre, compos e de plus de 200 volumes dont de nombreux romans populaires dit s en feuilleton, eut un succ s consid rable de son vivant, galant celle d'Honor de Balzac et d'Alexandre Dumas. Biographie Les jeunes ann es Paul Henry Corentin F val na t le 29 septembre 1816 trois heures et demie du soir dans l'h tel de Blossac, rue du Four-du-Chapitre Rennes. Son p re, royaliste et chr tien, originaire de Troyes appartient la petite magistrature, il est conseiller la cour royale de la ville. Sa m re, Jeanne-Jos phine-Ren e Le Baron, est Bretonne de la r gion de Redon, et petite-fille du jurisconsulte Henri Fran ois Potier de La Germondaye. La famille est nombreuse (cinq enfants) et les revenus sont insuffisants. En 1826, l' ge de 10 ans, Paul entre comme interne au coll ge royal de Rennes (aujourd'hui, lyc e mile-Zola). Son p re meurt l'ann e suivante. En troisi me, au plus fort des troubles r volutionnaires de 1830, il affiche au coll ge des opinions monarchistes, d clenche des bagarres. Le proviseur le prie d'aller se calmer la campagne. Il passe quelques mois chez son oncle, le comte Auguste de Foucher de Careil, au ch teau de la For t-Neuve, en Gl nac. Le s jour va le marquer profond ment. Des conspirateurs s'assemblent la nuit au ch teau, on fond des balles. Paul laisse son imagination s'enfi vrer, il ne r ve que batailles et massacres. Il entend des l gendes macabres la veill e, parcourt les landes, erre entre les marais, s'enfonce dans les brouillards, recueille des r cits de la bouche d'anciens chouans de 1793... Il revient Rennes en janvier 1831, et entre en classe de seconde. Il obtient son dipl me de bachelier en 1833. INTRODUCTION Je l'appellerai Fernand. Vous le connaissiez sous un autre nom. Un soir que j' tais assis au coin de sa grande chemin e, dans son cabinet de travail qui ressemblait au ma tre-salon d'un ch teau d'autrefois, je regardais les robustes profils de son visage o les passions profondes et implacables de l' ge m r mettaient de puissants reflets. Celui-l tait une intelligence vaste, un esprit subtil, un bon coeur; celui-l vivait d'efforts et d'audace; sa plume tait l'arme du chevalier aussi bien que l'outil de l'ouvrier penseur; celui-l tait, dans toute la force du terme, un homme de lettres, c'est- -dire un honn te homme, dou de facult s sup rieures. Celui-l tait mon ma tre; il me nommait son ami; j' tais tout jeune: je l'admirais et je l'adorais. Il m ditait, ce soir-l ; je l' coutais penser. L'heure disait la pendule les tapes de sa route. Les tilleuls du parc chantaient sous le baiser de la brise. La lampe r pandait son huile goutte goutte, et le piano lointain de Sophie bavardait je ne sais quelle douce chanson. Sophie avait seize ans. Elle ressemblait d'une fa on si frappante au portrait de sa m re, que Fernand savait toujours o trouver le bienfait des larmes, aux heures d'amertume et de d couragement: il n'avait qu' regarder tour tour le portrait et Sophie. Le portrait avait nom aussi Sophie. - quoi songez-vous, ma tre ? demandai-je, car il ne fallait pas le laisser trop longtemps ses r ves. Sa paupi re se releva lentement. Il fixa sur moi son oeil loyal, o la souffrance de chaque jour avait mis, parmi tant d' clairs de vaillance et de force, une nuance de plaintive r signation. - Il y a, me r pondit-il, et je cherchais exprimer cette v rit aussi nettement que je la con ois, il y a deux dons distincts au point de vue de la profession dont je meurs et dont vous voulez vivre: l'instinct et le savoir-faire, la passion et l'effort, la puissance infuse et la facult conquise. - Le g nie et le talent, voulus-je dire....