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Voyage autour de mon jardin
Contributor(s): Ballin, G-Ph (Editor), Karr, Alphonse (Author)
ISBN: 1522711287     ISBN-13: 9781522711285
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $27.84  
Product Type: Paperback - Other Formats
Language: French
Published: December 2015
Qty:
Additional Information
BISAC Categories:
- Literary Collections | European - French
- History
Physical Information: 1.06" H x 5.98" W x 9.02" (1.52 lbs) 474 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
Extrait: LETTRE I. Vous souvient-il, mon ami, du jour o vous part tes pour ce long et beau voyage dont les pr paratifs vous occupaient depuis si longtemps? J'arrivai le matin pour passer quelques instants avec vous, ainsi que j'en avais l'habitude;-j'ignorais que ce jour f t celui de votre d part, et je restai surpris de l'air inusit qu'avait votre maison;-tout le monde paraissait inquiet et affair ;-vos domestiques montaient et descendaient rapidement. Une l gante cal che de voyage tait tout attel e dans votre cour. Au moment o j'entrai, le postillon avait d j plac une de ses grosses bottes sur l' trier d'un des deux chevaux;-un de vos gens, mont en courrier pour commander les relais, tourmentait son cheval qui piaffait sous lui. Arriv pr s de vous, je vous trouvai distrait et pr occup ;-vous par tes faire un effort pour r pondre mes questions et m'adresser quelques paroles; vous sembliez agit comme un oiseau qui va s'envoler. Vous me d tes adieu en me serrant la main, puis vous mont tes dans la voiture; Arthur, votre valet de chambre, monta derri re; vous f tes un signe, et le courrier partit au galop. En m me temps, le postillon sortit de la cour et fit bruyamment claquer son fouet en mani re de fanfare. Les voisins taient aux fen tres, les passants s'arr taient; vous me f tes encore adieu d'un signe de main, et vous d tes au postillon: Partez Les chevaux prirent le galop et ne tard rent pas dispara tre au d tour de la rue. Pour moi, je restai debout, tourdi, stup fait, triste, m content, humili , sans savoir pr cis ment pourquoi. Les voisins referm rent leurs fen tres, les passants continu rent leur route; votre portier fit crier sur ses gonds la porte-coch re, et j' tais encore l , immobile, dans la rue, ne sachant ni que faire, ni que devenir, ni o aller; il me semblait que la seule route qu'il y e t au monde tait celle que vous suiviez, et que vous l'emportiez avec vous. Cependant, je crus m'apercevoir qu'on me regardait avec tonnement, et je pris au hasard, -pour m'en aller plut t que pour aller quelque part, -le c t oppos celui par lequel vous aviez disparu. Je ne tardai pas me demander o j'allais, et cette question m'embarrassa un certain point; les promenades me paraissaient tristes et les gens maussades: je pris le parti de rentrer chez moi..... Jean Baptiste Alphonse Karr, n Paris le 24 novembre 1808 et mort Saint-Rapha l le 30 septembre 1890, est un romancier et journaliste fran ais. Biographie Alphonse est le fils du pianiste compositeur munichois Henri Karr. En 1832, l' ge de 24 ans, il d bute dans la litt rature avec son roman le plus c l bre, Sous les tilleuls, qui lui valut son entr e au Figaro. En 1836, il participe La Chronique de Paris, fond e par Honor de Balzac, dont la parution ne durera que six mois, mais qui fut un joyeux interm de. Ami de Victor Hugo, il est un auteur dans la veine romantique. Son roman Histoire de Romain d' tretat fait conna tre tretat, o il se rendait souvent. Par ses crits et son r seau d'amis (des artistes, des romanciers...), il contribue aussi la r putation de Trouville et d'Honfleur. On peut m me le consid rer comme l'"inventeur" d'une autre station baln aire normande, celle de Sainte-Adresse pr s du Havre, dont il est le conseiller municipal de 1843 1849 et dont il fait le lieu de plusieurs romans. En 1840, au cours d'une visite au salon litt raire de Louise Colet, il fait allusion aux amours de la ma tresse de maison avec Victor Cousin, celle-ci furieuse lui plante dans le dos un coup de couteau de cuisine. Bless sans gravit , il ne porte pas plainte mais exposa le couteau sur le mur de sa chambre du no 46 rue Vivienne avec cette inscription: Donn par Louise Colet...dans le dos.