Limit this search to....

Épicure: son époque, sa religion
Contributor(s): Carrau, Ludovic (Author)
ISBN: 1539862569     ISBN-13: 9781539862567
Publisher: Createspace Independent Publishing Platform
OUR PRICE:   $9.69  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: November 2016
Qty:
Additional Information
BISAC Categories:
- Biography & Autobiography | Philosophers
Physical Information: 0.08" H x 6" W x 9" (0.15 lbs) 40 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
" La place de l' picur isme dans l'histoire de l'esprit humain est consid rable et hors de toute proportion avec le g nie de l'auteur m me du syst me. picure, - les anciens l'avaient d j remarqu , - n'est pas original. Sa physique, on le sait, il l'emprunte presque tout enti re D mocrite, et, pour ce qu'il y ajoute, il la g te plut t qu'il ne l'am liore. Sa morale, on le sait galement, avait t esquiss e dans ses traits principaux par les cyr na ques et les sophistes. Ce qui fait l'int r t durable de sa philosophie ne lui appartient pas. Qu'est-ce donc qui explique le prestige du nom d'Epicure, et fait qu'une doctrine, d j constitu e avant lui dans ce qu'elle a d'essentiel, est et sera toujours dans l'histoire l' picur isme ? Il me para t qu'on en peut donner plusieurs raisons. La premi re, et la moins importante, c'est peut- tre qu' picure crut et sut faire croire ses disciples qu'aucun philosophe digne de ce nom n'avait paru avant lui, qu'il avait apport le premier et jamais toute la v rit et les seules conditions du salut. Cette raison peut sembler bien faible; la post rit , dira-t-on, n'a pas l'habitude de prendre ainsi de confiance les gens pour ce qu'ils se donnent; elle n'accepte pas sans b n fice d'inventaire les apoth oses organis es par des adeptes enthousiastes; elle met chacun sa vraie place. - Oui, presque toujours, mais pas toujours. Il n'est pas enti rement inutile, m me devant l'histoire, de se vanter beaucoup, et d'avoir des gens qui vous vantent, surtout si, parmi ces pan gyristes, il se trouve un po te de l' me et du g nie de Lucr ce: il en reste toujours quelque chose. Pour exciter de telles admirations, pour avoir une telle id e de soi-m me et de son oeuvre, ne faut-il pas qu'on soit un bien grand homme ?..."