La Journée de huit heures et le Protectionnisme Contributor(s): D'Avenel, Georges (Author) |
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ISBN: 1721548327 ISBN-13: 9781721548323 Publisher: Createspace Independent Publishing Platform OUR PRICE: $8.49 Product Type: Paperback Language: French Published: June 2018 |
Additional Information |
BISAC Categories: - Political Science | Labor & Industrial Relations |
Physical Information: 0.12" H x 6" W x 9" (0.19 lbs) 56 pages |
Descriptions, Reviews, Etc. |
Publisher Description: ... Le propri taire foncier, au contraire, qui avait il y a cent ans 1,000 francs de revenu, n'a pas souffert du rench rissement de la vie; il ne s'en est m me pas aper u, parce que la terre fran aise, dans son ensemble, ayant doubl de prix depuis lors, en m me temps et dans la m me proportion que l'ensemble des marchandises, ses 1,000 francs de fermage de 1790 s' l vent aujourd'hui 2,000, avec lesquels il vit, non pas sur un pied sup rieur, mais sur un pied gal celui o son a eul vivait, avec 1,000 francs, au jour de la R volution. Reste la cat gorie des travailleurs: celle-l est de beaucoup la plus nombreuse et la mieux partag e. Sous ce r gime si attaqu de la libert , et avec l'aide des innombrables machines permettant de r soudre ce probl me, qui jusque-l avait pu passer pour la quadrature du cercle des questions sociales: augmenter le prix de la main-d'oeuvre et diminuer le prix de l'objet fabriqu , les salaires se sont lev s en moyenne au triple de ce qu'ils taient la fin du r gne de Louis XVI; et comme les d penses n'ont augment que du double, que le bl m me n'aurait pas augment du tout, si son prix n' tait pas artificiellement surhauss par les droits de douane, l'ouvrier de 1891 est moiti plus riche en d finitive que l'ouvrier de 1790. Intrins quement, ses d penses ne faisaient que doubler pendant que ses recettes triplaient. Voil le bilan conomique du si cle; nous n'avons pas, j'imagine, en rougir. Et ce r sultat m riterait d' tre admir bien davantage encore, si l'on connaissait l'histoire des salaires aux si cles pass s, et si l'on mettait en regard des am liorations r alis es depuis cent ans dans le bien- tre des classes laborieuses, l' tat stationnaire, voire r trograde, des temps qui ont pr c d le n tre, o les progr s g n raux de la civilisation ne profitaient en rien la classe des travailleurs manuels... |