La Cause Du Vouloir Suivi de l'Objet de la Jouissance Contributor(s): Duns Scot, Jean (Author) |
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ISBN: 2251181083 ISBN-13: 9782251181080 Publisher: Les Belles Lettres OUR PRICE: $35.15 Product Type: Paperback Language: French Published: March 2009 |
Additional Information |
BISAC Categories: - History | Europe - Medieval - Literary Criticism | Medieval |
Series: Sagesses Medievales |
Physical Information: 319 pages |
Themes: - Chronological Period - Medieval (500-1453) |
Descriptions, Reviews, Etc. |
Publisher Description: Duns Scot (1266-1308) etait theologien catholique et franciscain, et non pas philosophe au sens moderne le sachant, on peut mesurer la grandeur de l'eloge que fait de lui celle qui consacra son chemin de pensee a la consideration de la liberte. Le lecteur contemporain, habitue a chercher dans l'autonomie l'essence de la liberte, trouvera dans les textes publies ici une pensee de la liberte irreductible aux schemas convenus. Tous les debats sur le libre arbitre et la toute puissance divine d'Ockham a Leibniz ne sauraient etre apprecies sans la lecture de Duns Scot. C'est pourquoi nous livrons a la consideration du lecteur la distinction 25 du livre II du Commentaire des Sentences qui constitue le texte cle de la pensee scotienne de la liberte. Posant la question de la cause du vouloir, Duns Scot affronte les positions des maitres de la fin du XIIIe siecle aussi bien celles dites intellectualistes de Godefroid de Fontaines et Gilles de Rome que les positions volontaristes de Henri de Gand et Pierre de Jean Olivi, et en ce sens l'etiquette de volontarisme sous laquelle est abordee sa pensee s'avere inadequate. Il nous montre que le libre arbitre repose sur une liberte plus originaire, celle de l'activite illimitee et toujours en devenir de la volonte. Cette liberte est indissociable d'une pensee de la contingence sans equivalent dans la tradition. On ne peut detacher l'approche de la liberte chez Duns Scot de celle de l'infini en acte. Alors que la finitude nous semble le plus souvent caracteriser la condition de l'homme, Duns Scot nous entretient d'une infinitisation de l'homme comme le montre le texte de la distinction I du Commentaire des Sentences egalement publie ici. C'est en tant que volonte libre que l'homme, bien que fini, est cependant capable d'une jouissance de l'infini en acte. |